Il est bien connu que la mémorisation par cœur ne donne qu’une compréhension superficielle d’une matière. Celle-ci sera d’ailleurs oubliée rapidement. Aujourd’hui, de nombreux spécialistes se penchent sur de nouvelles recherches dans le domaine des neurosciences afin de trouver des stratégies permettant de retenir les connaissances et de rendre l’apprentissage durable. En ce sens, découvrons ensemble quelques grands fonctionnements de la mémoire pour mieux comprendre le processus de l’oubli.
La courbe de l’oubli
S’il y a l’un des grands ennemis de la mémoire, c’est bien évidemment l’oubli. Les souvenirs et les informations acquises peuvent donc être comparés comme des livres dans une bibliothèque. Pour quelqu’un qui aime apprendre de nouvelles choses, les informations sont encodées à travers un système de réseaux neuronaux. Néanmoins, les informations peuvent être vite oubliées à défaut de renforcement avec les connaissances antérieures. À ceci, il reste encore des efforts à faire pour préserver le dur travail de l’enseignement.
La persistance de la mémoire
D’après les spécialistes en neuroscience, c’est le même circuit neuronal qui intervient à la fois dans l’oubli et le souvenir. Pour certaines personnes bien avisées, elles peuvent réorienter leur enseignement en adoptant des stratégies qui réduisent les fuites de mémoire et renforcent l’apprentissage. Les neuroscientifiques ont remarqué que si les neurones sont souvent déclenchés, les connexions synaptiques se retrouvent renforcées. En outre, si on accède fréquemment à une mémoire stockée comme par exemple une règle de géométrie, cela ravive le réseau neuronal contenant la mémoire.